Les Phillipines, Les Visayas. Le rêve éveillé.
- Héloïse Geneves
- 12 mai 2018
- 4 min de lecture
L’île de Bohol,
Après une nuit passée à Nuts Huts, au bord d’une rivière émeraude, Simon et moi prenons un scooteur à la découverte de l’île. Les « chocolates hills », les tarsiers (petits singes), et notre partie préférée : nous perdre dans des petits villages au cœur de l’île, au milieu des rizières. C’est magnifique. Nous avons déjà, en quelques jours, un coup de cœur pour ce pays. Les bus (jepney) et sidecar (tricycle) colorés, les églises old school, les terrains de basket présent de partout, les Phillipinos très accueillants, l’odeur des barbecues en début de soirée et la nature verdoyante. Nous arrivons ensuite à une plage de sable blanc et d’eau turquoise, un repos bien mérité après tout ces kilomètres parcourus. Nous y resterons deux nuits, une ville du nom de Anda, dans une guest house nommé « one peace ». J’ai fait du snorkeling et j’ai pu voir entre autre des petits Némo. A Anda il fait bon vivre, il y’a plusieurs plage de sable blanc, les habitants font la fête fréquemment (barbecue, et karaoké). Mais il est aussi facile d’être au calme. Ici on est bien, mais le temps nous est compté, nous rendons le scoot, et prenons le direction Siquijor.
L’île de Siquijor,
Nous passons la première nuit dans des maisons troglodytes, en hauteur, avec vue sur toute l’île. Puis partons pour la plage réputée, San Juan. Sans réservation, il est compliqué de trouver une guest house pas chère, mais grâce à notre chauffeur de tricycle qui à passé 2H pour nous dénicher un endroit sympa, nous trouvons enfin une petite chambre pour 10€ à 1 mn de la mer. Les bateaux aux Philippines sont vraiment particuliers. Le soir, tous les bateaux colorés reposent sur les plages. Nous faisons le tour de l’île en scooteur, c’est très rapide. On a mit deux jours. Sur la route des locaux nous on fait gouter une recette de poisson à l’ail et au citron et au piment, poisson péché par l’un d’eux le matin même, plutôt bon mais très épicés.
L’île d’Apo
Nous reprenons le bateau, pour une nouvelle île (il y’a plus de 7000 îles aux Philippines mais nous n’aurons pas le temps de toute les faire ^^ ). Apo est une toute petite île, connu pour ces tortues. J’ai adoré cette île, si petite que tout le monde ce connait, et ce que j’ai préféré par-dessus tout c’est faire du snorkeling dans cette mer turquoise, j’avais jamais vue des coraux et poissons aussi beau, j’avais l’impression que le temps c’était arrêter. Toutes ces couleurs sous l’eau ! Des poissons lunes, des poissons jaunes, bleu, vert, violet, des coraux orange avec une espèce de fleure rose dessus, des oursins géants, des oursins blancs, et le meilleure : ma rencontre avec plusieurs tortues de mer ! On a nagé avec elle, dont une énorme qui faisait ma taille ! J’étais comme une gamine ! (même si je buvais régulièrement la tasse avec mon tuba tout pourrie, rien ne pouvait gâcher ce moment). On c’est ensuite baladé sur l’île, et les gens du village nous on invité à l’événement de la journée : un combat de coq… Bon bah là, je n’étais pas très à l’aise d’assister à ça, même si l’invitation était sympa et que tout les mecs du village étaient à font (ça pariait des sous et ça criaient de partout). Pour finir, des pécheurs nous on invité à prendre une bière. J’ai adoré l’île d’Apo, je me suis dit que je voulais rester plus d’une nuit et qu’il était dommage de partir le lendemain, mais ça, c’était avant d’aller essayer de dormir… Toute la nuit, les coqs de l’île (plus d’une centaine…) ont gueulé non stop jusqu’ à 6h du mat’, et la je me suis dit que finalement j’étais pour tuer tout ces coqs ^^.
Les Camotes, trésor bien gardé
Dernière semaine avant le grand retour en France… Nous mettons cap sur les Camotes, nous avons loué une maison pour une semaine. Comme partout aux Phillipines, ici il fait bon vivre. Il n’y a quasiment pas de touristes sur l’île, et pourtant, des plages d’eau turquoises et des petits villages sympas. Le rêve. J’ai trouvé mon coin de paradis, je m’imagine vivre ici, une petite maison au bord de l’eau, ouvrir un petit hôtel, vivre 6 mois sous les cocotiers puis revenir en France les 6 autres mois de l’année, comme beaucoup d’expatriés que j’ai pu croiser sur ma route. Mais la réalité me rattrape, je dois imprimer mes billets d’avions retour pour la France.
PS : Je rentre dans quelques jours en France. Ça fait quasi 7 mois je parcours l’Asie du Sud Est, ces 7 mois resteront marqués à jamais, des paysages magnifiques des rencontres superbes, des moments incroyables… Mais je vais bientôt retrouver tout ces mots que je m’interdisais de prononcer comme Fromage, Baguette, gratin de ravioles au saumon, fondant au chocolat, sirop de cassis et ect… Puis ma famille me manque aussi ! Certainement plus que le fromage !
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