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Cambodge, Angkor et direction la mer.

  • Photo du rédacteur: Héloïse Geneves
    Héloïse Geneves
  • 5 mars 2018
  • 5 min de lecture

La pire des frontières : Laos/Cambodge

Nous voilà partie en bus, Manon, Morgane, Thomas, Simon ( qu’on a trouvé sur notre route au Laos), et moi, direction Siem Reap au Cambodge. Je quitte le Laos en espérant pouvoir y retourner un jour…

Mais aujourd’hui, s' avère être un jour compliqué : on nous avait prévénue que la frontiere terrestre Laos/Cambodge est l’une des plus corrompue au monde, et je confirme. On avait pris soin d’acheter les tickets de bus, pour Siem Reap la veille du départ, après des négociations périeuses on arrive à trouver des ticket de bus à 21$ dans une agence. Mais arriver devant le bus, le chauffeur refuse de nous prendre nos tickets car on les avait payés « pas assez chère » et qu’il fallait compléter de 6$, sans ça, on reste à l’arrêt de bus. Et la commence des discutions à n’ en plus finir, pas moyen de moyenner, le bus étant l’unique option pour se rendre à Siem Reap, on finit par accepter à contre cœur… Ceci était que le début de nos mésaventures.

Le chauffeur propose ensuite de récupérer nos passeports pour nous faire le visa pour 40$. Nous savons que le visa coute 35$, alors nous refusons (nous sommes les seuls du bus a refuser…). On descend donc du bus a la frontière pour faire le visa, et la, les douaniers ne veulent pas nous faire le visa si on ne va pas à la « visite médicale », mes amis présente leurs carnets de vaccination internationale, ce que je n’ai pas… Je dois donc payé 1$ et on m’échange mon dollar contre un papier qui dit que je suis en bonne santé, sans me poser de question. Ensuite, pour le visa, qui coute 35$ ( 30 euros), vue que je n’ai pas de dollar mais seulement des euros, je paie 35 euros, ce qui est « sois disant le taux de change normale » aucun moyen de négocier, ou nous fait comprendre que si on est pas content, y’a qu’a retourner au Laos… On a ensuite récupéré notre bus. Ma première impression du Cambodge ne sera pas la meilleure…

Siem Reap et les temples d’Angkor

Après un couché de soleil sur Angkor Wat, le lendemain nous partons avant l’aube pour profiter de notre journée. On a réussie à optimiser le circuit pour éviter tout les cars de chinois, et on a même eu le meilleur des chauffeurs de tuktuk. Le site d’Angkor est majestueux, tout me parait immense. Certains temples sont de vrais labyrinthes. A chaque recoin se cache des détails, des gravures, des plantes grimpantes, sur ces pierres datant de plus de 1000 ans.

Après Siem Reap, deux jours d’échec totale Je voulais aller au Lac Tonlé Sap, nous voilà partie en stop pour Kampong Khleang, qui est d’après le guide du routard « LE village sur pilotis à visiter sur le lac Tonlé Sap, « pas de droit d’entrée », arriver juste avant le village, le pick up qui nous a pris en stop 5km avant s’arette devant une sorte de douane, et la on nous demande 5$ a payer chacun pour la police pour se rendre au village et 20$ chacun pour la nuit et le repas dans le village et 10$ pour le pick up qui nous a pris en stop. Toujours aucun moyen de négocier, il nous dit que les droits d’accès ont changé. On décide donc de ne pas y’aller, mais sur cette impasse au milieu de nulle part aucun moyen de retourner à la ville la plus proche, nous voilà obligé de donner 10$ au monsieur du pick up pour qu’il nous dépose à la guesthouse la plus proche… BAMBOO HUT : le Paradis

Après cet échec, départ pour Kampong Cham, on décide de loger sur une île au milieu du Mékong, une île pleine de champs et de petites maisons, relié au continent par un pont en bamboo de 800m, ou une seule guest house existe et ou on loge dans des hamacs : Mékong Bamboo hut guesthouse. On voulait y rester une nuit, et on y restera 5 jours. 5 jours formidables : ballade en vélo sur l’île, chill au bord du Mékong, admirer les couchés de soleil rouge, l’éclipse de lune, à fêter les trois ans de la guest house et l’anniversaire du propriétaire. On était un groupe d’une vingtaine voir trentaine de français, certains la comme nous par le plus grands des hasards, d’autre les amis des propriétaires Max et Hélène qui venaient leurs rendre visite, et en 5 jours on est tous devenus une énorme bande de potes.


Phnom Penh

Un peu d'histoire aujourd'hui. On a visité la prison S21, ancien lycée qui a été récupérer par les khmers rouges dans les années 70 pour en faire en prison, ou plutôt une zone de torture... J'ai acheté le livre


KEP, la mer et l’île des lapins

Après une nuit a Kep, direction l’île des Lapins en bateau. Une île paisible, quelques guesthouse. J’ai pu voir du plancton lumineux dans les vagues la nuit ! C’était magique. Kep est connu pour ses crabes, j' ai pu y manger du crabe au curry excellent ! :)


Kampot, la ville du poivre

A Kampot ballade en scooter oblige, moi je ne m'aventure pas à conduire en Asie, alors je monte derrière les copains bien plus à l'aise sur un deux roues que moi. On découvre des ruines au milieu de nul part, un temple à flan de falaise avec vue sur la canopée, cette mer de verdure, une église abandonné, où je fais bruler une bougie. Un autre jour, on ira visiter les plantations de poivre, perdu dans la campagne voisine. Sur la route on s'arrête manger dans un bouiboui, je ne peux pas toucher à mon assiette tellement c'est poivré. Ce n'est pas grave, on rigole. Puis on chill au bord d'un lac en fin de journée. Koh Rong Sanloem, l'île où le temps s'arrête.


J'ai vu des belles plages, mais des comme ça, jamais. Me voici dans une carte postale, l'eau turquoise, le sable blanc, les palmiers... Nous logeons à 15 mn des plages, au cœur de la jungle. La guest house est superbe, on participe à une projection cinéma hors du commun: Le film La Jungle, sur grand écran, au milieu de notre jungle. On participe aussi à une soirée avec des Khmers, où l'on essaie de s' initier aux danses locales, on se ballade et on croise des singes, des serpents rayés noire et blanc, quelques scorpions. Mais ils paraient que c'est les buffles qu'il faut se méfier le plus. Le temps s'est arrêté pendant 7 jours. Il est maintenant tant de quitter cette île, bien que ce coin de paradis suggère que l'on y passe ça vie. Au fond, on c'est tous que ce n'est pas ça la vrai vie. Maintenant cap sur le Vietnam... :)

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